Beaurecueil

Un paysage plus qu’un village

Terres rouges, mosaïque des cultures et vert des pinèdes attisent le regard qui va se poser sur la montagne et le plateau de Cengle en arrière-plan. Cette situation particulière résulte de son histoire, qui remonte à l’Antiquité. Le secteur était peuplé à l’époque de la Pax Romana : la voie aurélienne traversait ce territoire, et le joli nom de Beaurecueil viendrait de bellus recessus, qui signifie “bon refuge”. Le fief fut racheté en 1548 par Pierre de Cormis, parlementaire aixois, qui fit édifier une bâtisse à l’emplacement du château actuel. Longtemps rattachée à la paroisse du Tholonet, ce n’est qu’après la construction de l’église que Beaurecueil devint indépendante, en 1756. Roques-Hautes, commune à part entière, fusionna avec Beaurecueil par ordre de l’Etat en 1827.

Malgré la sévérité des seigneurs, les paysans de l’époque ont façonné les collines environnantes en terrasses, où ils cultivaient notamment céréales, oliviers et amandiers. Au XIXe, l’amande a connu son heure de gloire ; rabasse et miel constituaient les autres richesses du terroir. La présence d’apiculteurs et de bonnes tables permet aujourd’hui de se faire une idée des saveurs d’hier.

Le centre de vie se situe autour de l’église et de la mairie-école, non loin du château (aujourd’hui maison de retraite) et de la ferme, restaurée grâce à des fonds publics, qui accueille les locaux du Grand Site, une salle communale et un restaurant (La table de Beaurecueil).

Mairie de Beaurecueil
Avenue Louis Sylvestre – 13 100 Beaurecueil
04 42 66 92 90 – mairie-beaurecueil.fr

Idées de randonnées