Aqueducs romains

Un remarquable réseau hydraulique

A l’époque d’Aquae Sextiae, les Romains ont acheminé vers Aix l’eau de quatre sources différentes, constituant ainsi un remarquable réseau hydraulique, dont certains vestiges sont encore visibles sur le territoire.

L’aqueduc de Traconnade était le plus important : son tracé court sur 50km, depuis la source du même nom située sur la commune de Jouques, en passant par Peyrolles, Meyrargues et Venelles avant d’arriver à Aix, avec un débit proche de 200l par seconde. C’est à Meyrargues, au Pas de l’Etroit que se dressent trois arches remarquables qui permettaient de traverser le vallon, avant de se raccorder à la section de Réclavier, où des fragments sont aujourd’hui visibles en bordure de la route 96. Une partie souterraine se découvre également dans la carrière de Peyrolles.

Le mur romain appelé aussi aqueduc de Saint-Antonin se cache derrière le château du Tholonet. Ce qu’il reste de l’ouvrage est à l’état de ruines. Celles-ci ont néanmoins permis d’établir l’existence d’un pont-aqueduc qui ferait partie de la plus petite des adductions, d’un débit estimé à 80l par seconde avec un réseau de 16km prenant sa source au niveau du château de Saint-Antonin.

Enfin les vestiges de l’aqueduc de Malakoff, dit pont des premières eaux, situés dans le quartier Pont de Béraud à Aix-en-Provence, enjambent l’ancien chemin d’Aix dénommé traverse Malakoff ; ils sont classés depuis 1963.